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Et si...



Et si... Episode 1 : Et si dimanche je changeais de place à table... Episode 2 : Et si dimanche on jouait au cow-boys, moi je serais l’indien... Episode 3 : Et si dimanche on jouait à qui perd gagne... Episode 4 : Et si exceptionnellement dimanche n’était pas le jour du seigneur... Episode 5 : Et si dimanche on était 13 à table... Episode 6 : Et si naître etait un crime... Episode 7 : Et si celui que je regarde ne renvoyait que moi...


Textes : Elie Briceno.
Mise en scéne : Isabel B.
Avec Isabel B. - Loïc Varanguien de Villepin - Emmanuel Droin
et les comédiens du TRAC47 (Théâtre en réseau d’amateurs et compagnie)
Soutenu par la DRAC Aquitaine et les fonds Européens.

Et si…, Feuilleton théâtral en 7 épisodes d’Elie Briceno, crée en 2011/ 2012 en résidence au théâtre Georges Leygues à Villeneuve sur Lot au cœur des différentes structures sociales de la ville, décliné en 2 saisons.
Edité aux éditions L’Harmattan.


Et si…

Monter le son à l'endroit du silence familial, une histoire de famille celle des Laval.
Janis, Nico, Patti, Andy, les enfants, parce que les années 70.
Le grand-père Philippe Laval, le père Pierre Laval, parce que les petites histoires de famille s’écrivent dans la grande Histoire.
Bas les masques !
Papa, Maman, ça veut dire quoi ?
Frères, sœurs, ça veut dire quoi ?
Je suis un terroriste affectif
Je vous condamne à être
Etre ou mourir, je compte jusqu’à trois. Un, deux …


Lettre du Théâtre Georges-Leygues - Villeneuve sur Lot

Conjuguer action artistique et action sociale, c’est faire culture.
S’autoriser l’expérimentation.
Donner corps à la notion de présence artistique.
De l’échelon municipal naissent aujourd’hui les expressions de la démocratie.
Mettre en partage l’art et la culture.

S’accompagner entre services d’une même collectivité, entre cette collectivité et les dynamiques qui œuvrent sur le territoire, qu’elles soient associatives, économiques, éducatives, sociales…

Penser un projet culturel nécessite de revenir aux fondamentaux de l’équilibre entre responsabilités artistiques, professionnelles, sociales, territoriales.

Penser un projet culturel nécessite de questionner les résultats de l’action culturelle et de la médiation et de la « conquête des publics ».

Ne pas se satisfaire de la fréquentation des spectacles.

(D)écrire une réalité.

Toutes ces raisons entre autres sont les raisons d’un cheminement commun depuis bientôt deux années entre le Théâtre Georges Leygues de Villeneuve-sur-Lot et la compagnie Artizans.

Au cœur du projet de la municipalité pour son théâtre se trouve la question des publics, jusqu’ici et notamment avec la compagnie Artizans, il s’est agi de rencontrer les partenaires les plus motivés en ouvrant tout simplement les portes des bureaux du théâtre, de la direction des affaires culturelles, la soif d’échanges, de rencontres a été rapidement évidente.

Dès lors, le Théâtre Georges Leygues s’est astreint à miser sur le principe de co-construction et de conventionnement entre équipes artistiques et partenaires en veillant à ne pas faire intrusion, le véritable contact avec les publics, là où se construisent des relations, ou naissent des compréhensions, dépend de l’artiste, de l’enseignant, de l’animateur social, pas du chargé de mission du théâtre.
Le théâtre entoure, propose, est garant d’une exigence artistique.

Du compagnonnage avec un auteur (Alain Gautré), à la résidence cirque territorialisée avec des lycées agricoles (la compagnie d’Elles), à la rencontre entre adolescents et personnes âgées autour de l’éveil du désir, à la sensibilisation à la création contemporaine à partir d’un texte de Koffi Kwahulé avec la compagnie Lézards qui Bougent, et à la conjugaison culture social avec les Artizans, il s’agit toujours de côtoyer avant de créer.

Multiplier les points de contacts entre artistes et population pour désacraliser, proposer les lectures publiques, les encours de production en des lieux publics pour démythifier (Catherine Zambon, Ahmed Ghazali, Sylvain Levey, Koffi Kwahulé, Bruno Doucey, Ahmed Dich…), la maison commune peut se passer de murs même si elle y retrouve souvent une vraie magie, une communauté précieuse.


Serge Borras, le 18 avril 2011.